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Arrêt #2 - Maison J. C. A. Bordeleau

Contenu historique et culturel de Traces urbaines au centre-ville au sujet de la maison J. C. A. Bordeleau située au 304, rue Notre-Dame Est

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Maison J. C. A. Bordeleau

Arrêt du parcours historique et culturel Traces urbaines situé situé au 304, rue Notre-Dame Est

Source : Archives Bois-Francs, fonds Graziella Bordeleau

Vers 1900, avec sa gare et les nombreuses marchandises qui arrivaient de différents pays, Victoriaville comptait un bureau de perception des douanes. Celui-ci était implanté sur la rue de la Gare, face à l’hôtel Grand Union. L’inspecteur des douanes en chef, Charles Alphonse Bordeleau (J. C. A. Bordeleau), y a été engagé par le gouvernement fédéral en 1901. Huit ans plus tard, il a fait construire sa maison au 304, rue Notre-Dame Est, une grande demeure en brique d’influences victoriennes dotée de vastes galeries. La résidence cossue est aujourd’hui un bâtiment commercial.

Selon la brochure Victoriaville, Arthabaska, Warwick et les alentours de 1910, J. C. A. Bordeleau est secrétaire-trésorier de Standard Bedstead Company Ltd de 1906 à 1910. Cette entreprise fabriquait des « couchettes en cuivre et en fer ». M. Bordeleau faisait aussi partie de la liste des actionnaires de Canada Mattress Manufacturing lors de sa relance en 1909, à la suite d’un incendie. Cette entreprise produisait des meubles de salon, sofas, sommiers, matelas, etc.

« M. J. C - Alphonse Bordeleau, percepteur des douanes à Victoriaville, est né à Stanford dans le comté d’Arthabaska. Monsieur Bordeleau a fait ses études au Séminaire de Nicolet, où il acquit une solide instruction. En 1901, le gouvernement fédéral appointait M. Bordeleau percepteur des douanes à Victoriaville, charge qu’il remplit depuis cette époque à l’entière satisfaction du public. Monsieur Bordeleau est un officier public instruit, affable, poli et compétent. Il jouit à Victoriaville de l’estime de tous ses concitoyens et occupe dans le monde des affaires et la société de cette ville, un rang distingué. »

Alphonse Bordeleau à 30 ans, vers 1904
Source : Victoriaville, Arthabaska, Warwick et les alentours, 1910 
Maison Bordeleau avant la construction de la galerie
Source : Archives Bois-Francs, fonds Graziella Bordeleau
Martha était domestique pour Graziella Bordeleau. Elle aurait été la première femme de couleur à Victoriaville.
Source : Archives Bois-Francs, fonds Graziella Bordeleau

On raconte qu’un « groupe de musiciens serait venu jouer au kiosque à musique dans le parc Victoria (aujourd’hui parc Jean-Béliveau). Lorsque le groupe est reparti, Martha serait partie avec eux. Elle serait tombée amoureuse de l’un d’eux. Elle n’aurait jamais été revue à Victoriaville ».

Source : Ville de Victoriaville, fonds Alcide Fleury, P3 P0240

Sources

  • Victoriaville, Arthabaska, Warwick et les alentours, 1910.
  • Pierre Ducharme, L'Écho d'Auguste Bourbeau, Victoriaville 1894-1910, collection « Griffonnages », 2010, 348 p.
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Date de mise à jour : Le lundi 8 septembre 2025