Découvrez pas à pas notre centre-ville
Avec votre appareil mobile, parcourez le centre-ville à la découverte d’anecdotes historiques et des particularités de Victoriaville. Au total, 37 stations présentent des points d’intérêt culturel, des expositions artistiques, des œuvres d’art urbaines, et des panneaux d’interprétation.
Traces urbaines est un parcours interactif et un rallye culturel qui aborde les thématiques de la gare, des industries du meuble, du textile et de la métallurgie, en plus de celles des personnalités victoriavilloises comme Jean Béliveau et bien d’autres.
Pour débuter, c’est facile!
Promenez-vous au centre-ville et cherchez le logo Traces urbaines. Lorsque vous voyez le logo accompagné d’un code QR, numérisez le code QR pour accéder aux informations, aux vidéos et aux bandes sonores.
Jeu d'évasion extérieur: Mission Traces urbaines
Un rallye gratuit et interactif permettant de découvrir le patrimoine culturel et historique du centre-ville vous est offert! Cette activité propose de résoudre des énigmes tout en explorant les stations du parcours Traces urbaines. Essayez le jeu d'évasion extérieur Mission Traces Urbaines!
Les participants peuvent réaliser la mission en extérieur, le long des stations situées principalement sur les rues Notre-Dame Est et de Bigarré, entre la rue Carignan et le boulevard des Bois-Francs. Toutes les énigmes se trouvent à l’extérieur et ne nécessitent pas d’entrer dans les bâtiments.
Mission Traces urbaines est disponible en tout temps et ne requiert pas de réservation. Il est recommandé d’avoir un appareil mobile avec une connexion Internet pour accéder aux indices via des codes QR disséminés sur le parcours. La mission complète dure environ deux heures, mais peut être interrompue à tout moment pour être reprise plus tard.
Comment participer?
Pour participer, il suffit de créer un compte gratuit sur le site de Décoder et de choisir la mission « Traces urbaines ».
Carte interactive
Utilisez la carte interactive ci-dessous pour accéder aux informations en sélectionnant un point d'intérêt ou descendez la page pour sélectionner un des arrêts du circuit.
Le parcours est accompagné de 17 capsules audio et audiovidéo. Des personnalités comme l’auteur, comédien et animateur Pierre Luc Houde, l’artiste Matt Charland, et d’autres encore, vous racontent le centre-ville à leur façon.

Arrêts du circuit
Chaque arrêt vous plonge dans une facette de l’histoire, de la culture et de l’art public de Victoriaville. Cliquez sur un arrêt pour accéder à son contenu interactif, accessible en tout temps par le web.

1 - Garage Texaco
Ces bâtiments ont été démolis en 1994-1995 pour faire place à un nouvel immeuble commercial, le resto-pub L’Évasion.

2 - Maison J.C.A. Bordeleau
L’inspecteur des douanes en chef, Charles Alphonse Bordeleau (J. C. A. Bordeleau), y a été engagé par le gouvernement fédéral en 1901.
Huit ans plus tard, il a fait construire sa maison au 304, rue Notre-Dame Est, une grande demeure en brique d’influences victoriennes dotée de vastes galeries. La résidence cossue est aujourd’hui un bâtiment commercial.

3 - Histoire du parc Victoria
Il s’agit du premier parc municipal et du seul de Victoriaville jusqu’au début des années 1960.

4A - Parc Jean-Béliveau
Capitaine de l’équipe pendant 10 saisons, il se considérait comme « un gars de Victo », bien que né à Trois-Rivières. C’est effectivement à Victoriaville qu’il a grandi dès l’âge de six ans, étudié, appris à patiner, et où il a développé ses talents naturels au baseball et au hockey.
Aujourd’hui démolie, sa maison familiale se situait à côté de l’église des Saints-Martyrs-Canadiens, à quelques pas d’ici.

4B - Contenu culturel parc Jean-Béliveau
À ses pieds est inscrite une citation célèbre : « Le talent est un cadeau, mais le succès ne vient qu’avec le travail. »
Un panneau commémoratif permet également de perpétuer le lien particulier unissant la ville de Victoriaville et ce grand sportif qu’était Jean Béliveau.

5 - Industrie de la métallurgie
C’est ici, dans le stationnement de l’église des Saints-Martyrs-Canadiens, qu’est installée en 1886 la première fonderie par François Langlois, Edmond Audet et Joseph Vézina : la Fonderie Victoriaville ltée.
Elle est connue plus tard sous le nom de Fonderie Buteau et Proulx.

6 - Église des Saints-Martyrs-Canadiens
Pour sa part, le presbytère a été construit en 1940. L'église et le presbytère ont été vendus à la Ville de Victoriaville en 2012. Les immeubles ont ensuite été acquis par un promoteur privé en 2019 pour devenir, entre autres, un centre d’escalade.

7 - Reno Sport
Nommé Patry et Therrien, il se situe alors au 171, rue Notre-Dame Est. On y retrouve ce qu’il faut pour le ski et le hockey, la chasse et la pêche, quelques vêtements de sport, de la peinture et de la tapisserie.

8 - Exposition passage Camille-Langlois

9 - Restaurant Luxor
Propriété d’Alfred Ramsay et de son épouse Marie-Louise St-Cyr, le commerce est d’abord implanté, vers 1941, sur la rue Notre-Dame Est au coin de la rue Lavigne, là où est situé le boulevard des Bois-Francs Nord aujourd’hui.
Alfred Ramsay avait délaissé les affaires comme épicier-boucher et divisé son local en deux.Il installe le Café Luxor dans une partie, et dans l’autre section l’épicerie boucherie est reprise par ses beaux-frères.

10 - Maison J. N. Mailhot
Maire de Victoriaville de 1884 à 1887, il est le 6e élu à occuper ce poste. Sa résidence se situe sur la rue Notre-Dame Est au coin de la rue Perreault.

11 - Oeuvre Main dans la main - Parc Bouchard
Juxtaposées à celles des membres du Conseil municipal, du Conseil jeunesse et de l’administration de la Ville de Victoriaville, ces centaines de mains proviennent de jeunes et d’adolescents des CPE Hoplavie et La Maison des Amis, de la garderie La Licorne, de La petite école Vision, des écoles primaires La myriade, Monseigneur-Milot, Saint-Gabriel-Lalemant et Le manège, puis des écoles secondaires Le boisé et Le tandem.

12 - Carré 150 - Vie culturelle
Les deux autres sont accessibles sur le circuit:
• Vie communautaire à l’arrêt 25 (rue de la Gare)
• Vie économique à l’arrêt 35 (près de la Vélogare)
Le Carré 150 est un espace culturel situé au cœur du centre-ville. Depuis 2015, on y présente chaque année des centaines de spectacles : humour, théâtre, musique, danse, cirque, cinéma et plus encore.
Vous pouvez aussi visiter le Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger, un lieu d’exposition consacré aux arts visuels contemporains.

13 - Exposition passage Carré 150
Actuellement, on y retrouve une œuvre de la victoriavilloise Alice Longpré intitulée Traverse sur perspectives.
La mosaïque est composée de cinq éléments totalisant 51 images numériques imprimées sur coroplast au format 24x24 pouces chacune.
Les originaux sont cinq œuvres d’acrylique sur bois ou sur canevas réalisées en 2022 et 2023.

14 - Cinéma Laurier
La fermeture du Cinéma Laurier est annoncée en 2012. Démoli, l'édifice laisse sa place au Carré 150 en 2014-2015.

15 - Magasin Continental (Édifice Camille Langlois)
L’étage était utilisé par le gouvernement fédéral avec le bureau d’assurance-chômage, ainsi que par quelques bureaux d’avocats. Une salle de quilles, Bowling Royal, était aménagée au sous-sol jusqu’en 1972.
En 1988, des difficultés financières et d’achalandage obligent la fermeture du magasin Continental. À partir de 1991, l’espace est occupé par Les Escomptes Lecompte.

16 - Industrie du textile
Ce geste marque le début de l’industrie du textile, qui sera la deuxième en importance après le meuble pendant plusieurs décennies à Victoriaville.
Vers 1950, quelques manufactures de textile emploient plus de 1000 personnes dans le secteur des rues Saint-Jean-Baptiste et Perreault. Elles déménagent ensuite hors du centre-ville dans des usines plus grandes et plus modernes.
Malheureusement, il reste peu de traces de cette grande industrie aujourd’hui. À partir des années 1980, les entreprises ont décliné devant la concurrence mondiale.

17 - Magasin Syndicat
En 1952, le magasin Syndicat de Victoriaville occupe tout l’immeuble.
Le resto-bar Caméléon s’installe ensuite dans l’édifice pendant 20 ans, soit de 1999 à 2019.

18 - Exposition passage Bourbeau

19 - Maison et commerce D.-O. Bourbeau et Belzémire Bouchard

20 - Hôtel Joseph Déry
En 1873, l’homme déclare faillite et ferme l’hôtel Déry. Quelques mois plus tard, l’espace est vendu à Joseph Lefebvre, qui le transforme en magasin.
À travers le temps, l’immeuble a changé plusieurs fois de vocation et d’apparence, mais il demeure toujours en place.

21 - Banque provinciale

22 - Industrie du meuble
Les premières entreprises d’importance à voir le jour sur le territoire étaient reliées au bois. On peut distinguer deux grandes époques : celle des moulins à scie (1853-1917) et celle de l’industrie du meuble (à compter de 1894).

23 - Exposition rue de la Gare

24 - Exposition passage De Bigarré
Le passage De Bigarré se situe à l’ancien emplacement de la rue De Bigarré. Plusieurs bâtiments ont été démolis lors de l’aménagement du stationnement.

25 - Murale du 150e de Victoriaville - Vie communautaire
Les deux autres capsules sont aussi sur le circuit :
• Vie culturelle au Carré 150 (arrêt 12)
• Vie économique près de la Vélogare (arrêt 35)
La murale, peinte en 2011 pour souligner le 150e de Victoriaville, met en scène 23 personnages marquants de l’histoire locale. Elle représente l’ancien bureau de poste et des douanes, qui se trouvait ici de 1901 à 1932. Ce projet a été réalisé par la Ville avec des partenaires locaux et deux élèves du secondaire.

26 - Le Grand Union
S’il pouvait parler, le Grand Union en aurait long à dire! Il a effectivement traversé différentes époques : début du développement commercial et de l’industrialisation autour de la gare, arrivée de l’automobile et déclin du chemin de fer, grèves dans les manufactures, déménagement de ces dernières vers le parc industriel, puis transformation du paysage en parc municipal et en piste cyclable.

27 - Oeuvre L'enVolée - Passage Desjardins

28 - Hôtel Prince of Wales
Avant cette époque, soit en 1860, Reine Lavigne exploitait une maison de chambres dans une résidence sise sur les lieux.

29 - Édifice Paul Tourigny
Le bâtiment qu’il achète en 1880 devant la gare, au coin des rues Notre-Dame et De Bigarré, s’agrandit au fil des ans, devenant un immeuble somptueux qui témoigne de sa progression et de sa prospérité. On y retrouve un magasin général, un commerce de meubles, sa résidence ainsi que celle de son fils Arthur. L’édifice est malheureusement complètement ravagé par les flammes en 1935.

30 - Le rond-point
En 1960, un rond-point est construit à proximité de la voie ferrée et de l’hôtel de ville, à l’angle des rues Notre-Dame et Carignan. Le Canadien National ajoute deux traverses à niveau ainsi que des signaux lumineux. La Ville structure un parterre en forme de pointe devant l’hôtel de ville, où on déménage le cénotaphe.

31 - Oeuvre du 150e de Victoriaville - Comme une lettre réunie

32 - Hôtel de ville

33 - Gare de Victoriaville
Implantée à quelques pas d’ici, la gare représentait le « poumon social, culturel et économique de la région ». Elle était le cœur du village jusqu’au développement massif du transport routier vers 1960.
Après 120 ans d’activités, la gare a quitté le paysage du centre-ville.

34 - Histoire de la gare - Vélogare du Grand-Tronc
Bien que les vocations aient changé, le site est toujours un lieu de rencontre, de passage et de socialisation.

35 - Secteur industriel - Vie économique
Les deux autres capsules sont aussi sur le circuit :
• Vie communautaire à la murale (arrêt 25)
• Vie culturelle au Carré 150 (arrêt 12)
La vie économique de Victoriaville repose sur l’audace et l’ingéniosité de ses entrepreneurs, actifs depuis plus de 150 ans dans des secteurs comme le meuble, le textile et l’agroalimentaire.
L’ancienne cheminée devant vous est le dernier vestige de la Victoriaville Furniture, première manufacture de meubles de la ville. Le secteur de la place Sainte-Victoire a d’ailleurs été un important pôle industriel jusqu’aux années 1960.

36 - Bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot

37 - Théâtre Parminou
Trois ans plus tard, le collectif choisit de s’installer à Victoriaville, au cœur du Québec, pour mieux rayonner sur l’ensemble du territoire. En 1977, il s’incorpore en coopérative de travail à but non lucratif.