Industrie de la métallurgie
Arrêt du parcours historique et culturel Traces urbaines situé au 247, rue Notre-Dame Est
À Victoriaville, d’importantes forges et fonderies ont permis de développer une industrie de la métallurgie qui demeure bien vivante aujourd’hui.
C’est ici, dans le stationnement de l’église des Saints-Martyrs-Canadiens, qu’est installée en 1886 la première fonderie par François Langlois, Edmond Audet et Joseph Vézina : la Fonderie Victoriaville ltée. Elle est connue plus tard sous le nom de Fonderie Buteau et Proulx.
Thomas Buteau, mécanicien ayant fait son apprentissage dans les meilleures boutiques des États-Unis, de Québec et de Montréal, devient copropriétaire de la Fonderie de Victoriaville en 1889 avec Alfred Proulx, un ouvrier habile et expérimenté.
L’entreprise fabrique des poêles à bois, des charrues, des conduites d’eau et autres objets en fer et en fonte. Elle répare aussi des automobiles et produit des meubles, des portes et des châssis en bois. Elle est en activité jusqu’en 1927.

Source : Ville de Victoriaville, Victoriaville, Arthabaska, Warwick et les alentours, 1910.
Après la faillite de la Fonderie de Victoriaville, Thomas Buteau en construit une nouvelle presque en face sur la rue Notre-Dame Est : la Fonderie Universel. Ses fils Thomas et Maurice prennent la relève. Maurice Buteau démarre aussi Industech en 1969.
En 1976, l’entreprise possède deux usines. L’une se situe sur la rue Notre-Dame Est et l’autre, dans le parc industriel. En raison de la crise économique, la compagnie ferme en 1981.


Source : Gabriel Thériault, Vicwest, collection « Récit d’une aventure collective, unique, inachevée », Aubert édition, 2011, 68 pages.
En 1930, tout près de là, Thomas Grégoire fonde une entreprise à son nom. Alors située à l’emplacement de l’actuel stationnement Thomas-Grégoire, l’usine se spécialise dans la transformation du métal en feuilles. Au fil de sa croissance, la compagnie devient Vic Metal puis Vicwest.
Ayant quitté le centre-ville pour le parc industriel, cette pionnière dans le domaine du revêtement d’acier et de la galvanisation des feuilles d’acier au Québec est aujourd’hui un chef de file nord-américain.
Sources
- Denis Saint-Pierre, Les débuts industriels de Victoriaville, 1853-1906, 2004, p. 59-70.
- Robert Caron, Mémoire, T. Grégoire « Ambition » 1930-1954 – Vic Métal « Réalisation » 1954-1986 – Vicwest « Progression » 1986 - …, 2006, 32 p.
- Document publicitaire Victoriaville Québec Canada 1913, p. 45.
- Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville, Victoriaville, une histoire à se raconter. 150 ans d’évolution et de réalisations, 1861-2011, 478 p.
- Gabriel Thériault, Vicwest, collection « Récit d’une aventure collective, unique, inachevée », 2011, Aubert édition, 68 pages.
- Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville, Mémoire vivante, vol. 13, no 1, 2015, p. 20.
Date de mise à jour : Le lundi 8 septembre 2025