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Arrêt #20 - Hôtel Joseph Déry

Contenu historique et culturel de Traces urbaines au centre-ville au sujet de l'hôtel Joseph Déry situé au 44, rue Notre-Dame Est

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Hôtel Joseph Déry

Arrêt du parcours historique Traces urbaines situé au 44, rue Notre-Dame Est

Source : Denis Saint-Pierre, Victoriaville, de forêt vierge… à ville, 1837-1890, tome 2, 2008, p. 77.

À compter de 1871, Joseph Déry exploite un hôtel dans un bâtiment de trois étages appartenant à Narcisse Déry, sur le terrain situé à l’intersection du chemin de la Reine et de la rue de la Gare (aujourd’hui, 42-44, rue Notre-Dame Est).

En 1873, l’homme déclare faillite et ferme l’hôtel Déry. Quelques mois plus tard, l’espace est vendu à Joseph Lefebvre, qui le transforme en magasin.

À travers le temps, l’immeuble a changé plusieurs fois de vocation et d’apparence, mais il demeure toujours en place.

Source : Collection Hélène Labrecque

Après 1873, l’édifice passe aux mains de quelques propriétaires, dont le commerçant Joseph Octave Bourbeau en 1880, puis Louisa Debigarré, épouse de H. Homère Guay, en 1882.

La famille Guay y tiendra un magasin général de vente en gros et détail de marchandises sèches non périssables comme du thé, du café, des amandes, des biscuits, des épices, des bonbons, des cigares et des liqueurs. Vers 1887-1888, ils déménagent leur commerce dans un nouveau bâtiment de trois étages au 11-17, rue de la Gare.

La pharmacie du Dr J. P. H. Massicotte
Source : Ville de Victoriaville, Victoriaville Qué., 1913

De 1905 à 1919, le magasin général à l'intersection des rues de la Gare et Notre-Dame fait place à la pharmacie Victoriaville, alors gérée par Dr J.P.H. Massicotte, le locataire des lieux. À cette époque, une tour de coin est ajoutée à l’entrée de l'édifice. La pharmacie déménage ensuite au 84, rue Notre-Dame Est, où le Dr Massicotte détient déjà une boutique de vaisselle.

L’immeuble en 1918
Source : Collection Hélène Labrecque

Le bâtiment reste la possession de Louisa Debigarré jusqu’à sa mort en 1934. Son fils ayant hérité de l’immeuble le revend en 1944. D’autres propriétaires se succèdent par la suite. Des commerces comme la charcuterie de Paul Couture, le magasin de meubles et de fourrures Au Bon Ton et le Café Lafayette s’y installent.

Le Café Lafayette est incendié dans les années 1950. En 1952, Abraham Haroon prend possession de l'endroit. Le bâtiment sera exploité pendant plus de 50 ans comme mercerie par son fils Michel et ensuite par son petit-fils Kenneth, qui en deviendra détenteur à son tour.

Confection Michel Haroon en 1975
Source : Fonds Ville de Victoriaville

Sources

  • Denis Saint-Pierre, Victoriaville, de forêt vierge… à ville, 1837-1890, tome 2, 2008, 466 p.
  • Carolle Plamondon, Nos commerces, 42-44, rue Notre-Dame Est, Ville de Victoriaville, 2005.
  • Victoriaville, 100 ans de vivants souvenirs, Imprimerie Forcier Ltée, 1970.
  • Ville de Victoriaville, Victoriaville Qué., 1913.
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Date de mise à jour : Le lundi 8 septembre 2025