Arrêt #37 - Théâtre Parminou

Théâtre Parminou

Arrêt du parcours historique et culturel Traces urbaines situé au 150, boulevard des Bois-Francs Nord, en bordure de la piste cyclable

Le Théâtre Parminou est fondé en mai 1973 par un groupe de finissants d’écoles de théâtre de Québec. Dès ses débuts, la troupe propose du théâtre populaire de création et de tournée, engagé dans les problématiques sociales de son époque.

Trois ans plus tard, le collectif choisit de s’installer à Victoriaville, au cœur du Québec, pour mieux rayonner sur l’ensemble du territoire. En 1977, il s’incorpore en coopérative de travail à but non lucratif.

En 1989, un centre de création théâtrale est construit, le premier au Québec, avec l’aide financière du gouvernement du Québec et de la Ville de Victoriaville. Il réunit sous un même toit tous les services nécessaires à la production d’œuvres théâtrales prêtes à prendre la route pour être jouées partout au Québec, au Canada et à l’étranger.

Pionnier du théâtre d’intervention sociale et du théâtre sur mesure, le Parminou crée en collaboration avec les organismes et les entreprises. Il propose un théâtre accessible, proche de la réalité des gens et va à leur rencontre là où ils se trouvent, rejoignant ainsi un public peu ou pas initié au théâtre.

Les thèmes sont aussi nombreux que la vie elle-même. Qu’il s’agisse de violence dans la famille ou à l’école, d’appauvrissement des gens d’ici et d’ailleurs, de la qualité en entreprise ou dans un ministère, de l’audace de vieillir, le Parminou s’inscrit dans la trame sociale de son époque.

En 2015-2016, le lieu a bénéficié d’une mise à niveau de grande ampleur. Ce projet a permis de doubler l’espace, de moderniser tous les équipements techniques et la mécanique du bâtiment, et d’ajouter un appartement pouvant héberger les nombreux artistes pigistes de passage.

L’histoire du Parminou est atypique dans le paysage théâtral québécois. Son organisation, sa dramaturgie, son public, ses démarches de création, ses réseaux, ses liens avec les communautés, tout converge vers un seul but : mettre l’art au service du bien commun. La recherche de l’excellence dans sa pratique repose sur sa capacité d’intégrer l’ensemble des éléments nécessaires à la réalisation de son mandat.

Cette excellence a fait l’objet d’une reconnaissance exceptionnelle en 2013, lorsque le gouvernement du Québec a remis à la directrice artistique, Hélène Desperrier, le titre de chevalière.

Source

• Claude Raymond, Portrait de famille, Victoriaville 2000, Éditions Claude Raymond, 2000, 422 p.
   

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