Un rallye gratuit et interactif permettant de découvrir le patrimoine culturel et historique du centre-ville! Cette activité vous propose de résoudre des énigmes tout en explorant les stations du parcours Traces urbaines.
Traces urbaines
Circuit patrimonial et culturel regroupant 38 points d'intérêt au cœur du centre-ville de Victoriaville
Arrêts du circuit | Carte du circuit |
Nous vous invitons à découvrir le circuit Traces urbaines du centre-ville de Victoriaville.
À l’aide de votre appareil mobile, marchez à la découverte d’anecdotes de l’histoire et de ce qui fait la spécificité de Victoriaville et de son centre-ville. Nous avons près d’une quarantaine de stations à vous proposer comprenant des points d’intérêt culturels ou comme des expositions artistiques, des œuvres d’art urbain, des panneaux d’interprétation.
Arrêts du circuit
Le circuit est accompagné de capsules audio et audiovidéo ici et là sur le parcours.
Des personnalités comme l’auteur, comédien et animateur Pierre Luc Houde, l’artiste Matt Charland, et d’autres encore, vous raconteront le centre-ville à leur façon.
Pour participer, c’est facile. Promenez-vous au centre-ville et cherchez le logo Traces urbaines. Lorsque vous voyez le logo accompagné d’un code QR, numérisez le code QR pour accéder aux informations, aux vidéos et aux bandes sonores.
Bonne visite!
Arrêt #01
Coin boul. des Bois-Francs Sud et rue Notre-Dame Est
Garage Texaco
En 1975, sur le site de l’actuel Complexe Évasion se trouvaient une station-service Texaco et une boutique de cadeaux. Dans les années 1980 et 1990, un casse-croûte, le Louis’, se situait à l’emplacement de la station-service. Ces bâtiments ont été démolis en 1994-1995 pour faire place à un nouvel immeuble commercial, le resto-pub L’Évasion.
Arrêt #02
304, rue Notre-Dame Est
Maison J. C. A. Bordeleau
Vers 1900, avec sa gare et les nombreuses marchandises qui arrivaient de différents pays, Victoriaville comptait un bureau de perception des douanes. Celui-ci était implanté sur la rue de la Gare, face à l’hôtel Grand Union. L’inspecteur des douanes en chef, Charles Alphonse Bordeleau (J. C. A. Bordeleau), y a été engagé par le gouvernement fédéral en 1901. Huit ans plus tard, il a fait construire sa maison au 304, rue Notre-Dame Est, une grande demeure en brique d’influences victoriennes dotée de vastes galeries. La résidence cossue est aujourd’hui un bâtiment commercial.
Arrêt #03
Parc Jean-Béliveau, 275, rue Notre-Dame Est
Histoire du parc Victoria
Anciennement connu sous le nom de parc Victoria, l’endroit est redésigné en l’honneur de Jean Béliveau en 2019. Il s’agit du premier parc municipal et du seul de Victoriaville jusqu’au début des années 1960.
Arrêt #04A
Parc Jean-Béliveau, 275, rue Notre-Dame Est
Parc Jean-Béliveau
Membre du Temple de la renommée du hockey, Jean Béliveau a connu une carrière exceptionnelle de joueur professionnel avec les Canadiens de Montréal de 1953 à 1971.
Capitaine de l’équipe pendant 10 saisons, il se considérait comme « un gars de Victo », bien que né à Trois-Rivières. C’est effectivement à Victoriaville qu’il a grandi dès l’âge de six ans, étudié, appris à patiner, et où il a développé ses talents naturels au baseball et au hockey.
Aujourd’hui démolie, sa maison familiale se situait à côté de l’église des Saints-Martyrs-Canadiens, à quelques pas d’ici.
Arrêt #04B
Parc Jean-Béliveau, 275, rue Notre-Dame Est
Contenu culturel parc Jean-Béliveau
Produit par la Fonderie Inverness, le monument en bronze de Jean Béliveau a été créé par les sculpteurs Jules Lasalle et Annick Bourgeau et dévoilé en décembre 2019. À ses pieds est inscrite une citation célèbre : « Le talent est un cadeau, mais le succès ne vient qu’avec le travail. »
Un panneau commémoratif permet également de perpétuer le lien particulier unissant la ville de Victoriaville et ce grand sportif qu’était Jean Béliveau.
Arrêt #05
247, rue Notre-Dame Est
Industrie de la métallurgie
À Victoriaville, d’importantes forges et fonderies ont permis de développer une industrie de la métallurgie qui demeure bien vivante aujourd’hui.
C’est ici, dans le stationnement de l’église des Saints-Martyrs-Canadiens, qu’est installée en 1886 la première fonderie par François Langlois, Edmond Audet et Joseph Vézina : la Fonderie Victoriaville ltée. Elle est connue plus tard sous le nom de Fonderie Buteau et Proulx.
Arrêt #06
247, rue Notre-Dame Est
Église des Saints-Martyrs-Canadiens
Érigée en 1953, l’église des Saints-Martyrs-Canadiens a d’abord été installée dans l’ancien garage Baril et Frères en 1939, au moment de la naissance de la nouvelle paroisse du même nom.
Pour sa part, le presbytère a été construit en 1940. L'église et le presbytère ont été vendus à la Ville de Victoriaville en 2012. Les immeubles ont ensuite été acquis par un promoteur privé en 2019 pour devenir, entre autres, un centre d’escalade.
Arrêt #07
236, rue Notre-Dame Est
Reno Sport
L’aventure de ce commerce, aujourd’hui connu sous le nom de Reno Sport, débute en 1952, quand Renaud Therrien et Jean-Louis Patry ouvrent un magasin d’articles de sport. Nommé Patry et Therrien, il se situe alors au 171, rue Notre-Dame Est. On y retrouve ce qu’il faut pour le ski et le hockey, la chasse et la pêche, quelques vêtements de sport, de la peinture et de la tapisserie.
Arrêt #08
Entre le 206 et 224, rue Notre-Dame Est
Exposition passage Camille-Langlois
Projet coordonné par l’écrivaine et éditrice Véronique Pepin et mené conjointement par la MRC d’Arthabaska et la Ville de Victoriaville, dans le cadre de l’Entente de développement culturel conclue avec le gouvernement du Québec.
Arrêt #09
213, rue Notre-Dame Est
Restaurant Luxor
Connu à ses débuts sous le nom de Café Luxor, ce restaurant marque l’histoire de Victoriaville à titre de l’un des plus anciens de la municipalité. Propriété d’Alfred Ramsay et de son épouse Marie-Louise St-Cyr, le commerce est d’abord implanté, vers 1941, sur la rue Notre-Dame Est au coin de la rue Lavigne, là où est situé le boulevard des Bois-Francs Nord aujourd’hui.
Alfred Ramsay avait délaissé les affaires comme épicier-boucher et divisé son local en deux.Il installe le Café Luxor dans une partie, et dans l’autre section l’épicerie boucherie est reprise par ses beaux-frères.
Arrêt #10
174, rue Notre-Dame Est
Maison J. N. Mailhot
Arrivé à Victoriaville vers 1880, Joseph Napoléon Mailhot travaille d’abord comme commis chez Désiré-Olivier Bourbeau, puis devient commis voyageur. Maire de Victoriaville de 1884 à 1887, il est le 6e élu à occuper ce poste. Sa résidence se situe sur la rue Notre-Dame Est au coin de la rue Perreault.
Arrêt #11
Parc Bouchard, coin des rues Perreault et Saint-Jean-Baptiste
Œuvre Main dans la main - parc Bouchard
Cette installation sculpturale a été réalisée par l’artiste Daniel Martineau à partir de plus de 400 empreintes de mains sur des tuiles de céramique. L’œuvre consigne également plusieurs droits de l’enfant de la Convention des Nations Unies.
Juxtaposées à celles des membres du Conseil municipal, du Conseil jeunesse et de l’administration de la Ville de Victoriaville, ces centaines de mains proviennent de jeunes et d’adolescents des CPE Hoplavie et La Maison des Amis, de la garderie La Licorne, de La petite école Vision, des écoles primaires La myriade, Monseigneur-Milot, Saint-Gabriel-Lalemant et Le manège, puis des écoles secondaires Le boisé et Le tandem.
Arrêt #12
150, rue Notre-Dame Est
Carré 150 - Vie culturelle
Vie culturelle - Histoire
Trois capsules vidéos ont été conçues à partir des personnages de la fresque du 150e de Victoriaville de la rue de la Gare. Ici, on vous présente la capsule Vie culturelle. Vous pouvez retrouver la capsule Vie communautaire sur la rue de la Gare (arrêt 25) et la capsule Vie économique près de la vélogare du Grand-Tronc (arrêt 35).
LE CARRÉ 150 - Espace culturel de Victoriaville est un lieu qui accueille une grande variété de spectacles pour satisfaire tous les goûts. Situé en plein cœur du centre-ville de Victoriaville, il a ouvert ses portes en 2015.
Diffusion Momentum, l’organisme gestionnaire propriétaire de ce lieu de diffusion culturelle, y présente des centaines de spectacles et événements annuellement, dans toutes les disciplines des arts de la scène : humour, danse, théâtre, cirque, spectacles jeunesse, variété, chanson et musique. Le cinéma est aussi au menu.
À ces espaces s'ajoute également le Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger, un centre d’exposition professionnel dédié aux arts visuels contemporains. Les visiteurs peuvent s'y arrêter et apprécier les expositions en cours juste avant leur spectacle ou encore dans le cadre d'activités artistiques accessibles à tous.
Œuvre Mille vues, mille regards
Œuvre Mille vues, mille regards
Prenant la forme d’un grand lustre formé de 15 000 lentilles optiques correctrices en polymère, l’œuvre Mille vues, mille regards peut être appréciée autant de l’intérieur que de l’extérieur du Carré 150.
Elle a été créée par l’artiste Claudie Gagnon dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Il est possible de voir l’œuvre de plus près durant les heures d’ouverture du Carré 150.
Arrêt #13
Entre le 134 et 136, rue Notre-Dame Est
Exposition passage Carré 150
La ruelle qui longe le Carré 150 diffuse des expositions temporaires.
Actuellement, on y retrouve une œuvre de la victoriavilloise Alice Longpré intitulée Traverse sur perspectives.
La mosaïque est composée de cinq éléments totalisant 51 images numériques imprimées sur coroplast au format 24x24 pouces chacune.
Les originaux sont cinq œuvres d’acrylique sur bois ou sur canevas réalisées en 2022 et 2023.
Arrêt #14
150, rue Notre-Dame Est
Cinéma Laurier
Construit en 1947 sur la rue Notre-Dame, le Théâtre Laurier offre d’abord des projections cinématographiques. Des spectacles s’ajoutent à la programmation à compter des années 1960, faisant de l’endroit un lieu culturel important de Victoriaville durant plusieurs décennies.
La fermeture du Cinéma Laurier est annoncée en 2012. Démoli, l'édifice laisse sa place au Carré 150 en 2014-2015.
Arrêt #15
119, rue Notre-Dame Est
Magasin Continental (Édifice Camille Langlois)
En 1962, le magasin Continental s’installe au 117-121, rue Notre-Dame Est, dans l’édifice Camille-Langlois. Le nouvel immeuble moderne, construit l’année précédente, est alors doté du tout premier ascenseur du centre-ville.
L’étage était utilisé par le gouvernement fédéral avec le bureau d’assurance-chômage, ainsi que par quelques bureaux d’avocats. Une salle de quilles, Bowling Royal, était aménagée au sous-sol jusqu’en 1972.
En 1988, des difficultés financières et d’achalandage obligent la fermeture du magasin Continental. À partir de 1991, l’espace est occupé par Les Escomptes Lecompte.
Arrêt #16
Coin des rues Notre-Dame Est et Saint-Dominique
Industrie du textile
En 1905, Paul Tourigny et des actionnaires locaux mettent sur pied la première manufacture de vêtements de Victoriaville au coin des rues Tourigny et Saint-Jean-Baptiste.
Ce geste marque le début de l’industrie du textile, qui sera la deuxième en importance après le meuble pendant plusieurs décennies à Victoriaville.
Vers 1950, quelques manufactures de textile emploient plus de 1000 personnes dans le secteur des rues Saint-Jean-Baptiste et Perreault. Elles déménagent ensuite hors du centre-ville dans des usines plus grandes et plus modernes.
Malheureusement, il reste peu de traces de cette grande industrie aujourd’hui. À partir des années 1980, les entreprises ont décliné devant la concurrence mondiale.
Arrêt #17
66, rue Notre-Dame Est
Magasin Syndicat
Le bâtiment est originalement divisé en deux locaux commerciaux. Pendant de nombreuses années, on y retrouve une boutique d’un côté et un restaurant de l’autre. L’immeuble appartient pendant une longue période à Belzémire Bouchard, veuve du marchand Désiré-Olivier Bourbeau.
En 1952, le magasin Syndicat de Victoriaville occupe tout l’immeuble.
Le resto-bar Caméléon s’installe ensuite dans l’édifice pendant 20 ans, soit de 1999 à 2019.
Arrêt #18
Entre le 57 et le 69, rue Notre-Dame Est
Exposition passage Bourbeau
L’exposition Femmes d’avant-garde d’ici présente quatre personnages féminins qui ont marqué l’histoire locale à leur époque respective.
Arrêt #19
69, rue Notre-Dame Est
Maison et commerce D.-O. Bourbeau et Belzémire Bouchard
Homme influent à Victoriaville dans des secteurs très variés, Désiré-Olivier Bourbeau exploite un commerce et réside au 69, rue Notre-Dame Est, avec sa famille. Les Bourbeau furent les propriétaires du site de la maison pendant plus de 100 ans.
Arrêt #20
44, rue Notre-Dame Est
Hôtel Joseph Déry
À compter de 1871, Joseph Déry exploite un hôtel dans un bâtiment de trois étages appartenant à Narcisse Déry, sur le terrain situé à l’intersection du chemin de la Reine et de la rue de la Gare (aujourd’hui, 42-44, rue Notre-Dame Est).
En 1873, l’homme déclare faillite et ferme l’hôtel Déry. Quelques mois plus tard, l’espace est vendu à Joseph Lefebvre, qui le transforme en magasin.
À travers le temps, l’immeuble a changé plusieurs fois de vocation et d’apparence, mais il demeure toujours en place.
Arrêt #21
50, rue Notre-Dame Est
Banque provinciale
Pendant près de 90 ans, les lieux seront occupés par des institutions bancaires : la Banque Jacques-Cartier (1890-1899), la Banque de Québec (1899-1913) puis la Banque provinciale du Canada (1913-1979).
Arrêt #22
Coin des rues Notre-Dame Est et de la Gare
Industrie du meuble
Composées de bois franc, les forêts abondantes de la région ont été la source du développement économique de Victoriaville. Les pionniers, comme Olivier Perreault, ont dû défricher les terres pour s’y installer.
Les premières entreprises d’importance à voir le jour sur le territoire étaient reliées au bois. On peut distinguer deux grandes époques : celle des moulins à scie (1853-1917) et celle de l’industrie du meuble (à compter de 1894).
Arrêt #23
Rue de la Gare
Exposition rue de la Gare
Ce projet de médiation culturelle intergénérationnel fait dialoguer le travail d’un photographe du troisième âge, la fantaisie créative d’adolescents et l’inspiration d’une poète au mitan la vie.
Arrêt #24
Entre le 11 et le 19, rue de la Gare
Exposition passage De Bigarré
L’exposition en cours présente des photographies anciennes des immeubles de la rue de la Gare ainsi que de certains de leurs propriétaires.
Le passage De Bigarré se situe à l’ancien emplacement de la rue De Bigarré. Plusieurs bâtiments ont été démolis lors de l’aménagement du stationnement.
Arrêt #25
Devant le 19, rue de la Gare
Murale du 150e de Victoriaville - Vie communautaire
Vie communautaire - histoire
Trois capsules vidéos ont été conçues à partir des personnages de la murale. Ici, on vous présente la capsule Vie communautaire. Vous pouvez retrouver la capsule Vie culturelle au Carré 150 (arrêt 12) et la capsule Vie économique près de la vélogare du Grand-Tronc (arrêt 35).
La fresque historique de grande dimension a été peinte sur l’immeuble en 2011, afin de souligner le 150e anniversaire de la municipalité. Elle met en scène 23 personnages marquants de l’histoire locale et des symboles emblématiques pour Victoriaville.
Le décor illustre l’ancien bureau de poste et des douanes de Victoriaville, qui était implanté sur la rue de la Gare de 1901 à 1932 (à l’emplacement du stationnement). La murale est un projet de la Ville de Victoriaville en collaboration avec la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville et la Politique jeunesse de Victoriaville. Elle a été réalisée par MuraleCréation avec la participation de deux étudiants de 5e secondaire.
Arrêt #26
19, rue de la Gare
Le Grand Union
Implanté au cœur de la ville, au coin de la rue de la Gare, depuis 1890, le Grand Union a offert un service d’hôtellerie haut de gamme pendant près de 100 ans. Plusieurs propriétaires et gérants s’y sont succédé. Malgré certaines modifications apportées au bâtiment au fil des ans, il conserve encore aujourd’hui son cachet patrimonial.
S’il pouvait parler, le Grand Union en aurait long à dire! Il a effectivement traversé différentes époques : début du développement commercial et de l’industrialisation autour de la gare, arrivée de l’automobile et déclin du chemin de fer, grèves dans les manufactures, déménagement de ces dernières vers le parc industriel, puis transformation du paysage en parc municipal et en piste cyclable.
Arrêt #27
Entre le 33 et 39, rue Notre-Dame Est
Œuvre L’enVolée - passage Desjardins
Initiative de la Ville de Victoriaville, ce projet créatif a été réalisé par 43 étudiants en arts visuels de l’école secondaire Le tandem, sous la coordination de Lyne Boucher, enseignante, avec l’expertise technique et artistique de Nicolas Lareau, muraliste.
Arrêt #28
7, rue Notre-Dame Est
Hôtel Prince of Wales
Construit en 1863, l’hôtel Prince of Wales, ensuite connu sous le nom d’hôtel Central, a occupé pendant plus de 134 ans le site de l’actuelle succursale de la pharmacie Jean Coutu.
Avant cette époque, soit en 1860, Reine Lavigne exploitait une maison de chambres dans une résidence sise sur les lieux.
Arrêt #29
22, rue Notre-Dame Est
Édifice Paul Tourigny
Paul Tourigny (1852-1926) fait partie des bâtisseurs qui ont contribué à l’industrialisation de la ville dans la période 1890-1920, et plus particulièrement à la fondation de manufactures de meubles et de vêtements. Il fut à la fois politicien, marchand, entrepreneur, fermier et important spéculateur foncier.
Le bâtiment qu’il achète en 1880 devant la gare, au coin des rues Notre-Dame et De Bigarré, s’agrandit au fil des ans, devenant un immeuble somptueux qui témoigne de sa progression et de sa prospérité. On y retrouve un magasin général, un commerce de meubles, sa résidence ainsi que celle de son fils Arthur. L’édifice est malheureusement complètement ravagé par les flammes en 1935.
Arrêt #30
Coin des rues Notre-Dame Est et De Bigarré
Le rond-point
À partir de 1957, le réseau routier de Victoriaville est développé sous la responsabilité du maire Yvon Jutras. Avec la popularité grandissante de l’automobile et du transport routier, la Ville s’adapte en aménageant des rues et de nouveaux boulevards plus larges.
En 1960, un rond-point est construit à proximité de la voie ferrée et de l’hôtel de ville, à l’angle des rues Notre-Dame et Carignan. Le Canadien National ajoute deux traverses à niveau ainsi que des signaux lumineux. La Ville structure un parterre en forme de pointe devant l’hôtel de ville, où on déménage le cénotaphe.
Arrêt #31
1, rue Notre-Dame Ouest
Œuvre du 150e de Victoriaville - Comme une lettre réunie
L’œuvre sculpturale Comme une lettre réunie a été réalisée par l’artiste Dominique Laquerre dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire de fondation de Victoriaville. En plus d’un texte du poète Jean-Guy Lachance, elle comprend une capsule temporelle intégrant des extraits de lettres de plusieurs citoyens.
Arrêt #32
1, rue Notre-Dame Ouest
Hôtel de ville
Le premier bâtiment construit sur ce site est un immeuble commercial appartenant à Louis Foisy. À la fondation du village de Victoriaville, Louis Foisy est élu à la mairie. Son immeuble est détruit par les flammes en 1889, quelques mois après son décès. La Ville achète ensuite le terrain pour y construire le premier hôtel de ville en 1895. On ajoute un étage au bâtiment en 1913. L’immeuble doit être démoli en 1951 pour reconstruire un bâtiment neuf et moderne en 1953.
Arrêt #33
Place Sainte-Victoire, face à la rue de la Gare
Gare de Victoriaville
De 1854 à 1990, la ligne de chemin de fer Grand Tronc passait là où se trouve aujourd’hui la piste cyclable du Parc linéaire des Bois-Francs.
Implantée à quelques pas d’ici, la gare représentait le « poumon social, culturel et économique de la région ». Elle était le cœur du village jusqu’au développement massif du transport routier vers 1960.
Après 120 ans d’activités, la gare a quitté le paysage du centre-ville.
Arrêt #34
20, rue De Bigarré
Histoire de la gare - vélogare du Grand-Tronc
Source : Ville de Victoriaville, fonds Claude Raymond, P36 D0356 (102)
C’est autour de la gare du chemin de fer Grand Tronc que le développement de Victoriaville a commencé. Au fil des ans, le paysage ferroviaire et industriel s’est transformé en parc urbain végétalisé et en piste cyclable.
Bien que les vocations aient changé, le site est toujours un lieu de rencontre, de passage et de socialisation.
Arrêt #35
Place Sainte-Victoire, entre la vélogare et la bibliothèque
Secteur industriel - Vie économique
Vie économique - Histoire
Trois capsules vidéos ont été conçues à partir des personnages de la fresque. Ici, on vous présente la capsule Vie communautaire. Vous pouvez retrouver la capsule Vie culturelle au Carré 150 (arrêt 12) et la capsule Vie économique près de la vélogare du Grand-Tronc (arrêt 35).
La vie économique de Victoriaville est caractérisée par la vision, la créativité, le leadership et l'audace des entrepreneurs locaux. Cet esprit d’entreprenariat et l’expertise dans le domaine ne datent pas d’hier. Depuis plus de 150 ans, des personnalités locales ont fait preuve d’initiative pour développer des petites, moyennes et grandes entreprises et industries, notamment dans les domaines du meuble, du textile et de l’agroalimentaire, permettant à la ville de se développer et de croître.
Devant vous se dresse une ancienne cheminée, dernier témoin de la Victoriaville Furniture. Cette entreprise fut la première manufacture de meubles de Victoriaville.
Le secteur de la place Sainte-Victoire constituait l’emplacement du premier pôle industriel de Victoriaville jusque dans les années 1960.
Arrêt #36
2, rue de l'Ermitage
Bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot
La bibliothèque municipale Charles-Édouard-Mailhot a été construite en 1993 pour répondre aux besoins de mise à niveau des services et des installations. Elle s’implante au bout de la place Sainte-Victoire et contribue à revitaliser l’ancien secteur industriel délaissé par l’industrie du meuble près de la gare.
Arrêt #37
150, boul. des Bois-Francs Nord, en bordure de la piste cyclable
Théâtre Parminou
Le Théâtre Parminou est fondé en mai 1973 par un groupe de finissants d’écoles de théâtre de Québec. Dès ses débuts, la troupe propose du théâtre populaire de création et de tournée, engagé dans les problématiques sociales de son époque.
Trois ans plus tard, le collectif choisit de s’installer à Victoriaville, au cœur du Québec, pour mieux rayonner sur l’ensemble du territoire. En 1977, il s’incorpore en coopérative de travail à but non lucratif.
Arrêt #38
150, boul. des Bois-Francs Nord, en bordure de la piste cyclable
Œuvre Les perches de l'amitié - espace Kassiwi
Réalisée dans le cadre du Festival de la paix de Victoriaville en 2020, cette œuvre collective de l’artiste multidisciplinaire atikamekw Jacques Newashish a été offerte à la Ville en guise de remerciement pour son appui à l’organisation depuis ses débuts en 2010.
Sa création a permis la rencontre d’artistes et de citoyens qui ont tissé des liens, partagé et échangé dans une démarche d’ouverture. Elle symbolise à la fois l’individualité de chacun et une vision commune du vivre-ensemble.
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