Plan de développement du Vieil-Arthabaska
Dévoilement du plan particulier d'urbanisme (PPU), développé suite à la grande consultation publique menée à l'été 2015.
Mot du maire suppléant
Pour atteindre son objectif de devenir la ville en région la plus actuelle au Québec, le conseil municipal s’est doté d’axes de développement, dont celui d’offrir un environnement urbain inspirant.
Par ses richesses naturelles et patrimoniales, le Vieil-Arthabaska revêt un riche potentiel à développer et à consolider. Pour y parvenir, le conseil municipal a rencontré les citoyens du secteur, recueilli leurs idées et leurs commentaires pour s’en inspirer dans la réalisation d’un plan de développement.
La réalisation de ce programme particulier d’urbanisme constitue une nouvelle étape franchie. Maintenant, il nous revient de poser des gestes concrets pour soutenir ce joyau de notre ville et en faire un lieu actuel reflétant nos valeurs d’accessibilité, de développement durable et de santé urbaine.
Le maire suppléant,
Christian Lettre
Le PPU du Vieil-Arthabaska s’inscrit dans la volonté de la Ville de Victoriaville de mettre en valeur le plein potentiel de cette portion du territoire dans une vision globale de développement à l’échelle municipale.
Ces éléments comprennent de nombreux bâtiments patrimoniaux, des espaces naturels ainsi que des sites touristiques à valoriser.
Considérant les caractéristiques particulières de ce milieu, il apparaît nécessaire de doter la ville d’outils concrets pour encadrer de façon cohérente toutes initiatives de valorisation et de revitalisation du secteur.
Grâce à cet instrument de planification, le Vieil-Arthabaska pourra se distinguer dans la région tout en s’inscrivant en complémentarité avec les autres quartiers de Victoriaville.
La démarche d’élaboration de ce document de planification s’appuie sur la concertation des acteurs du milieu, des citoyens et de la collaboration des services municipaux et répond aux grandes orientations du plan d’urbanisme tout en précisant le devenir de ce territoire.
Objectifs et démarches
Le PPU, qui fait partie intégrante du plan d’urbanisme, constitue un instrument taillé sur mesure pour encadrer l’évolution du milieu et s’assurer qu’il soit conforme à la vision et aux orientations municipales.
L’exercice d’élaboration de ce document s’inscrit également dans la foulée de la planification stratégique 2011-2015 et de la politique du patrimoine de la ville.
Les objectifs, relativement à cette planification détaillée, sont les suivants:
- Améliorer la qualité de vie des résidents du quartier;
- Favoriser la mise en valeur de l’environnement naturel, paysager et bâti;
- Développer l’image récréotouristique et patrimoniale de Victoriaville;
- Assurer la mise en place d’une vitalité commerciale distinctive;
- Consolider le pôle institutionnel.
Territoire d'intervention
Le territoire d’intervention est localisé au sud-est de Victoriaville en bordure des limites du périmètre urbain.
Cette proximité entre la zone agroforestière et le milieu urbain combinée à un cachet patrimonial unique confère au secteur un caractère distinctif.
À cette spécificité s’ajoute la présence d’institutions régionales majeures dans le domaine de la santé et de la justice. Le Vieil-Arthabaska représente en outre l’un des premiers pôles de développement de la Ville de Victoriaville en étant le coeur de l’ancienne Ville d’Arthabaska.
Le secteur s’articule autour des rues suivantes:
- La rue Laurier Est et Ouest, entre le pont Baril et la rue Martin;
- Le boulevard des Bois-Francs Sud, entre le boisé Stein et la rue Verville,
- La rue des Frères;
- La rue Poisson;
- La rue des Hospitalières;
- La rue Curé-Suzor;
- La rue Suzor-Côté;
- La rue Girouard.
Dans l’ensemble, l’aire délimitée par ce PPU totalise 2,7% du territoire de la ville et couvre une superficie de 247 hectares, soit 2,466,518 m².
Le territoire correspond à une partie de l’ancienne municipalité d’Arthabaska fondée en 1858.
Plusieurs facteurs ont contribué à l’émergence de l’urbanisation, mais on attribue à l’arrivée du chemin de fer en 1854 l’établissement de grandes institutions locales et régionales dans le Vieil-Arthabaska.
L’église Saint-Christophe, le palais de justice, le couvent et les collèges Sacré-Coeur, l’hôtel de ville d’Arthabaska, l’Hôtel des Postes et l’Hôtel-Dieu ont orienté l’avenir de ce secteur en attirant l’élite de la société locale et régionale.
L’urbanisation s’est ainsi développée à partir de la géographie particulière du milieu au pied de la montagne, autour des premières artères de communication et des grandes institutions.
Les axes fondateurs
Le Vieil-Arthabaska s’est développé à partir de deux axes structurants:
- (1847) La rue Laurier Est et Ouest (autrefois le chemin Provincial) permettait la liaison entre la rive sud de Québec et Richmond. Ce lien s’est développé à partir de la géographie du site en longeant le pied de
- la montagne;
- (1802) Le boulevard des Bois-Francs Sud (autrefois le rang 3 du Canton d’Arthabaska) menait à la gare de chemin de fer.
L'histoire du Vieil-Arthabaska (partie 1)
L'histoire du Vieil-Arthabaska (partie 2)
Les phases du développement
L’histoire du développement du secteur du Vieil-Arthabaska se divise en 5 étapes:
- La phase 1 (1845 à 1854) correspond aux premiers moulins à scie et au début du développement du territoire;
- La phase 2 (1854 à 1870) est caractérisée par l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc en 1854 et les débuts de l’urbanisation du secteur. C’est d’ailleurs durant cette période que le Village d’Arthabaskaville est fondé;
- La phase 3 (1870 à 1918) représente la consolidation du noyau villageois grâce à la construction de moulins et de diverses institutions, dont le palais de justice. L’arrivée d’une bourgeoisie locale marque cette période;
- La phase 4 (1918 à 1945) se caractérise par l’amélioration des infrastructures urbaines et par le développement des secteurs agricoles et industriels;
- La phase 5 (1945 à aujourd’hui) est définie par un important boom démographique, l’agrandissement de l’hôpital à partir de 1945, l’implantation de centres commerciaux et le regroupement d’Arthabaska, Sainte-Victoire-d’Arthabaska et Victoriaville en 1993 pour former une seule et même entité municipale.
Fonctions urbaines
Le vaste territoire du Vieil-Arthabaska est composé d’une panoplie d’usages.
L’usage dominant est le résidentiel et plusieurs types d’habitation sont présents sur l’ensemble des rues du quartier. Bien que majoritairement résidentiel, le secteur accueille quelques commerces épars qui s’implantent sur le boulevard des Bois-Francs Sud et la rue Laurier Est et Ouest. Plusieurs institutions entrecoupent les usages résidentiels et commerciaux.
Ces dernières, de par leur envergure, occupent une grande part du Vieil-Arthabaska et jouent un rôle clé dans la structuration de l’espace.
Les schémas ci-contre illustrent l’utilisation du sol selon l’affectation attribuée. Ainsi, il est possible de localiser les fonctions urbaines dans l’espace et de repérer visuellement leur impact dans le paysage urbain.
Chaque schéma d’utilisation du sol est analysé de façon plus précise afin de dégager des constats réalistes.
Pour en savoir davantage sur les fonctions urbaines: résidentiel, commercial et institutionnel (PDF, 65 Mo)
Le paysage urbain
Paysage urbain du Vieil-Arthabaska
Potentiel de développement à l'intérieur du périmètre urbain
Il existe, à l’intérieur du secteur du Vieil-Arthabaska, plusieurs terrains de grandes dimensions dont l’utilisation pourrait être maximisée.
Le contexte urbanistique varie d’un site à l’autre:
- Ce terrain, de forme atypique, est entouré de maisons unifamiliales isolées d’un étage. Les habitations situées dans la portion comprise entre le site et la rue du Curé Fortier présentent une typologie comprenant des duplex jumelés de deux étages;
- Les rues entourant le site sont parsemées, en grande majorité, d’habitations unifamiliales isolées. Cependant, nous retrouvons également des duplex jumelés ainsi que quelques bâtiments multifamiliaux de part et d’autre de la rue Girouard. Le cadre bâti aux abords ce terrain ne dépasse pas deux étages;
- L’environnement immédiat de cette parcelle est très varié. Les rues la bordant comprennent des maisons unifamiliales isolées bien que l’on retrouve également quelques résidences multifamiliales sur les rues Girouard et Laurier. Le cadre bâti varie entre un et deux étages. Il s’agit, en grande partie, de constructions anciennes;
- Cet îlot est entouré de maisons unifamiliales isolées. Ces dernières sont surélevées par rapport à la rue en raison de la topographie. Un garage de mécanique automobile est situé à l’intersection des rues Suzor Côté et Girouard;
- Ce terrain est caractérisé par la présence de bungalows, de maisons ouvrières et d’anciennes maisons reconverties en logements multifamiliaux. Le site, de forme rectangulaire, renferme un cadre bâti ancien ainsi que des marges réduites;
- Ce grand plateau non développé se retrouve à la base du Mont Arthabaska;
- Ce terrain boisé possède une topographie escarpée vers la rivière Nicolet. Il est bordé par les rues Poisson et Laurier Ouest.
Le secteur est actuellement dépourvu d’espace public extérieur ou de place publique qui permettrait le regroupement social ou la tenue d’évènements.
De plus, l’ancien coeur d’Arthabaska dénombre peu d’aménagement paysager public et de plantation d’arbres le long des voies publiques.
En ce qui concerne le mobilier urbain, l’emprise publique dispose d’une largeur moyenne qui nuit à l’implantation de bancs, de poubelles et de supports à vélo. Les lampadaires sont composés de poteaux de bois munis de potence.
Ce type d’aménagement et les poteaux électriques qui parsèment la chaussée compromettent l’esthétisme du paysage de la rue et ne contribuent pas à la mise en valeur du cadre bâti.
Le paysage naturel
Les milieux naturels d'intérêt
Le Vieil-Arthabaska regorge de milieux naturels, boisés et humides qui présentent différentes caractéristiques:
Mont Arthabaska
Le Mont Arthabaska est l’élément visuel le plus marquant du paysage de la ville. C’est un point de repère important de par son sommet d’une hauteur de 154 m (505 pieds). Il offre des points de vue nombreux et un panorama sur toute la région en plus de loger une faune aviaire considérable.
Boisé Stein
Il s’agit d’un écosystème forestier peu transformé dû à la présence d’une érablière centenaire, d’hêtres et d’une essence unique dans la région; le noyer noir. Ce milieu possède une richesse écologique importante. C’est d’ailleurs un site patrimonial cité par la Ville de Victoriaville.
Rivière Nicolet
La rivière longe la limite sud du Vieil-Arthabaska. La faune se concentre principalement autour de ce cours d’eau. Actuellement, il n’existe aucun aménagement spécifique sur les berges et les liens physiques et visuels entre le milieu hydrique et le Vieil-Arthabaska sont pratiquement inexistants.
Milieux humides
La présence de milieux humides à valeur écologique élevée est notable dans le secteur près du parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur. À ce titre, une étude de caractérisation des milieux humides a été réalisée en 2014.
Boisé des Frères du Sacré-Coeur
Il s’agit de la partie agricole et boisée de la propriété des Frères du Sacré-Coeur. Il a été acquis en 2009 par la Ville de Victoriaville.
Pour en savoir davantage sur le paysage naturel, incluant les 3 parcs sur le territoire (PDF, 65 Mo)
La mobilité
Aspects de mobilité du Vieil-Arthabaska
La circulation
Les principaux axes de circulation du Vieil-Arthabaska sont le boulevard des Bois-Francs Sud et les rues Laurier et Girouard.
La circulation sur ces voies est dense en période de pointe (entre 7h et 9h et entre 16h et 18h), bien que non congestionnée.
Le boulevard des Bois-Francs Sud et la rue Laurier se caractérisent par un nombre minimal de rues qui les traversent. Cette configuration incite les véhicules à circuler plus rapidement malgré les limites de vitesse et complexifie la traversée des piétons.
De par la nature historique de son développement, les rues du secteur PPU sont pour la plupart étroites (entre 8 et 15 m).
Le déplacement actif
La majorité des rues du Vieil-Arthabaska offrent des trottoirs de largeur réduite (entre 1 et 1,2 m). La rue Girouard ainsi que certaines sections de la rue Laurier ne sont munies que d’un seul trottoir.
La présence de poteaux électriques le long des rues et parfois à même la chaussée compromet toutes interventions futures pour l’amélioration du confort des piétons.
Ces conditions ne contribuent pas à la mise en place d’une mobilité active et au développement récréotouristique.
À l’intersection de la rue Laurier et du boulevard des Bois-Francs Sud, les passages piétons sont marqués au moyen de pavés insérés dans la chaussée.
Des avancées de trottoirs ont également été mises en place au coin des rues Laurier et des Frères. Toutefois, la majorité des passages piétonniers ne sont pas sécurisés, à l’exception de celui localisé en face de l’église Saint-Christophe-d’Arthabaska, qui comporte des panneaux et un feu clignotant sur demande.
Le peu d’aménagement spécifique, de signalisation et la faible présence de rues transversales sur les grands axes de circulation complexifient la traversée des piétons.
Par ailleurs, l’ensemble de ces conditions nuit à l’accessibilité universelle des voies publiques.
Le Vieil-Arthabaska dispose d’un seul aménagement cyclable localisé sur le côté est de la rue Girouard. Cette piste permet de relier la rue Belvédère au stationnement Girouard qui dessert le Mont Arthabaska.
Cette dernière se connecte également à la piste multifonctionnelle de la rue Thibeault. Des bollards y sont installés durant la période estivale soit du 1er avril au 31 octobre.
Toutefois, les points d’intérêt du secteur ne sont pas accessibles par les aménagements cyclables.
Le transport collectif
Le service Taxibus compte une vingtaine de points d’embarquement dans la zone du plan particulier d'urbanisme.
Les institutions d’enseignement et de santé constituent des points d’achalandage importants pour l’utilisation de ce système.
Les réflexions sur un service de transport collectif plus structurant devraient tenir compte de la localisation des générateurs d’achalandage du secteur afin de mettre au point un trajet efficace les reliant.
Le stationnement sur rue
On parle d'un total de +/- 400 places de stationnements sur rue à travers le secteur.
La proximité des générateurs d’achalandage accroit l’occupation des emplacements de stationnement sur la voie publique.
En effet, la forte fréquentation du centre hospitalier et du centre de prélèvement augmente les taux d’occupation sur les cases qui bordent l’institution de santé.
Les établissements scolaires, quant à eux, causent une occupation plus ponctuelle des espaces sur rue, principalement en début et en fin de journée.
En outre, la signalisation et le marquage au sol indiquant la possibilité ou non de stationner sur les voies publiques sont soient inexistants ou passablement discrets.
Le stationnement hors rue
On dénombre plusieurs stationnements hors-rue dans le territoire d’intervention.
Cependant, la plupart de ceux-ci desservent la clientèle des institutions du Vieil-Arthabaska, notamment, le centre hospitalier, le complexe Sacré-Coeur et le palais de justice.
La pression sur le stationnement s’est fortement accentuée au cours des dernières années principalement par le fort achalandage des établissements institutionnels du secteur. La centralisation des services de santé autour de l’Hôtel-Dieu contribue à ce phénomène.
Par ailleurs, une partie de l’espace vert de l’hôpital a été récemment sacrifiée pour augmenter l’offre en stationnement et trois bâtiments centenaires ont été démolis pour faire place à du stationnement dans l’environnement immédiat du centre hospitalier.
Tourisme et culture
Les principaux attraits récréotouristiques de la Ville de Victoriaville se situent dans le secteur du Vieil-Arthabaska.
Ce milieu possède de grands potentiels touristiques de par son patrimoine historique, muséal, bâti et religieux, la forte présence de milieux naturels et l’offre en produits agroalimentaires.
Attraits culturels
Lieu historique national de la maison Wilfrid Laurier
La résidence de Wilfrid Laurier, devenue musée en 1929 et lieu historique du Canada en l’an 2000, présente les appartements du couple Laurier. L’offre actuelle du site consiste en majeure partie à une exposition permanente.
Maison Fleury
Restaurée en 2003, elle sert désormais de lieu d’animation jeunesse où des expositions et des ateliers sont offerts. La maison Fleury vise une ouverture à la culture pour les jeunes.
Musée de l’Hôtel des Postes
Le musée est une galerie d’art qui présente des expositions temporaires et permanentes. La collection d’oeuvres du musée contient plusieurs oeuvres d’artistes de renom, dont Suzor-Côté et Alfred Laliberté.
Circuit patrimonial du secteur Arthabaska
Ce circuit permet de parcourir, à l’aide d’un audio-guide, le coeur de l’ancien village d’Arthabaska qui regroupait l’élite locale de l’époque. Ainsi, ce parcours permet aux visiteurs de contempler la qualité architecturale des édifices et l’histoire fascinante des personnages y ayant vécu.
Église Saint-Christophe d’Arthabaska
Monument historique du Québec, cette église est un incontournable du patrimoine religieux québécois. Des visites guidées de l’église et de son cimetière sont offertes afin de découvrir son histoire et l’art funéraire.
Économusée de la maroquinerie
Cette cordonnerie centenaire permet aux visiteurs de s’initier au travail du maroquinier. Il s’agit également d’une boutique qui offre des services de cordonnerie.
Maison recyclée
Édifiée en 2004, elle se caractérise par l’entière utilisation de matériaux recyclés pour sa construction. Localisée sur le Mont Arthabaska, elle est ouverte aux visiteurs de la fin juin au début septembre.
Circuits touristiques
Tourisme Victoriaville et sa région offre aux visiteurs les circuits suivants:
- le circuit historique de la MRC d’Arthabaska;
- le circuit patrimonial de Victoriaville;
- le circuit patrimonial des personnages célèbres de la rue Laurier Ouest de Victoriaville.
Ceux-ci peuvent s’effectuer seuls ou avec un guide, à pied ou en autobus. L’organisme crée également des circuits personnalisés en fonction des intérêts des visiteurs.
Attraits touristiques du Vieil-Arthabaska
Attraits de loisirs
Le secteur peut compter sur la présence de grands parcs urbains qui offrent des activités variées aux visiteurs et résidents.
Parc du Mont Arthabaska
Il est possible d’y pratiquer une multitude d’activités de plein air, dont le vélo de montagne, la randonnée pédestre, le ski de fond, la raquette, l’observation d’oiseaux, la glissade sur tubes et la pratique du géocaching. Ce parc possède également un grand pavillon d’accueil ouvert tout au long de l’année permettant d’accueillir jusqu’à 500 personnes.
Le parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur
Le parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur constitue un carrefour encore peu connu pour l’agriculture biologique (CETAB). De plus, sa popularité est encore limitée puisque seul le bouche-à-oreille le publicise. Ce parc constitue l’un des rares endroits en plein air qui n’est pas associé aux pratiques sportives intensives, permettant ainsi de contempler la nature. Le site offre plusieurs points de vue exceptionnels et des agoras naturelles à grand potentiel pour l’organisation d’activités extérieures. Sa vocation et son aménagement global restent toutefois à préciser.
Boisé Stein
Cet espace vert est actuellement dépourvu d’un aménagement spécifique. Toutefois, il se prête aisément à la marche et à la contemplation de la nature. L’accessibilité à ces milieux naturels est toutefois contrainte par un manque de signalisation de qualité et d’aménagement identifiant les différents moyens d’y accéder.
Attraits agrotouristiques
Verger des frères et le CETAB
Ce verger est voué à l’enseignement et la recherche en agriculture biologique, activités réalisées par le département d’agriculture et le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) du Cégep de Victoriaville. La mise en valeur du verger fait suite à l’implantation d’activités de stages en production horticole sur le terrain situé entre le verger et la rivière. Ces activités agricoles s’inscrivent aussi dans un plan global de mise en valeur de l’ensemble du parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur. L’objectif étant d’en faire un vaste parc public ouvert à la population. Les visiteurs fréquentent le verger pour la beauté du paysage et pour l’achat de pommes et de produits dérivés.
On retrouve à proximité du territoire PPU, dans les municipalités de Saint-Christophe-d’Arthabaska et de Saint-Norbert d’Arthabaska, plusieurs établissements qui offrent des produits agroalimentaires de qualité notamment le Canard Goûteux, le moulin Lapierre, l’érablière du Mont-Saint-Michel, la fraisière Couture, la bleuetière Alain Durocher et la bergerie Étoile d’Or.
Pour en savoir davantage sur l'hébergement, la restauration et l'animation dans le secteur (PDF, 65 Mo)
Attraits de loisirs et agrotouristiques du Vieil-Arthabaska
Portrait socio-économique
Les données présentées dans cette section sont celles de l’ensemble des aires de diffusion de Statistique Canada qui englobe le secteur du PPU.
Le secteur du PPU n’en suit pas précisément les limites. Conséquemment, les chiffres présentés dans cette section exposent le contexte socioéconomique dans lequel baigne le secteur du PPU.
La scolarité
La population du secteur comporte près de 60% de gens ayant obtenu un diplôme d’études postsecondaires.
Parmi ceux-ci, environ 16% possèdent un diplôme universitaire de niveau baccalauréat et maîtrise.
À l’autre bout du spectre, un peu plus de 18% de la population ne possède aucun certificat ou diplôme.
Niveau de scolarité de population du secteur, en 2011
Ces chiffres diffèrent sensiblement de ceux obtenus pour l’ensemble de la Ville de Victoriaville.
En effet, dans le territoire du Vieil-Arthabaska, la proportion de gens ayant obtenu un diplôme postsecondaire est supérieure de près de 9% à celle de la ville.
De ce fait, les résidents du secteur ont un niveau de scolarité plus élevé que la moyenne victoriavilloise.
La situation de l'emploi
La situation de l’emploi dans le Vieil-Arthabaska semble démontrer une performance supérieure à celle recensée dans le reste de Victoriaville, grâce à un taux de chômage inférieur.
En ce qui a trait au taux d’activité, celui-ci mesure le nombre total de personnes actives sur un territoire donné par rapport à la population totale de ce groupe.
Il s’agit donc du pourcentage de gens se trouvant sur le marché du travail et de ceux cherchant un emploi activement.
Le secteur comporte une plus grande proportion de personnes actives que l’ensemble de la ville.
Le genre des ménages privés
Le Vieil-Arthabaska se différencie de l’ensemble de la ville par la structure des ménages privés avec enfant(s). Le territoire incluant la zone du PPU comporte plus de ménages privés avec enfant(s) que la moyenne victoriavilloise.
Le revenu des ménages
En comparant les revenus moyens des ménages du Vieil-Arthabaska à ceux de l’ensemble de la Ville de Victoriaville, nous observons une importante différence. En effet, les revenus moyens des ménages sont supérieurs dans le secteur du Vieil-Arthabaska que pour la moyenne de Victoriaville.
La construction
De 2010 à 2014, un total de 179 permis et certificats de construction/rénovation ont été émis. Un seul fut émis pour une construction neuve en 2013 et le reste pour des travaux de rénovation.
L’analyse du territoire du Vieil-Arthabaska constitue la base du processus d’idéation menant à l’élaboration des grandes lignes directrices d’aménagement pour ce secteur.
Celles-ci regroupent 4 grands thème,s qui se subdivisent en principes desquelles découlent les stratégies d’aménagement.
Ces dernières conduiront les autorités municipales, selon une échelle de priorité, à poser des gestes concrets visant l’amélioration, la conservation et la consolidation du cadre urbain et naturel du Vieil-Arthabaska.
Ligne directrice #1
Consolider et enrichir la qualité des milieux de vie des résidents du Vieil-Arthabaska
Les premiers colons se sont établis dans le secteur du Vieil-Arthabaska au début des années 1850. Depuis ce temps, le territoire n’a cessé de se transformer créant ainsi un milieu de vie agréable pour ses résidents.
La stratégie de valorisation du territoire se base sur ce précepte établi depuis plus de deux siècles.
Par conséquent, la première ligne directrice d’aménagement cherche à établir un milieu de vie convivial pour l’ensemble des citoyens et des visiteurs.
Principe 1.1: Aménager le domaine public afin de lui procurer un caractère attrayant et singulier
Priorité | |
Aménager un ou plusieurs lieux de rassemblement polyvalents au Vieil-Arthabaska | »»» |
Créer un mobilier urbain distinct (poubelles à tri sélectif, bancs, etc.) | »»» |
Installer des saillies dans certaines rues afin d’y introduire des espaces végétalisés | »» |
Créer une aire de détente au stationnement Girouard grâce à un aménagement élaboré comprenant tables et autres équipements récréatifs et aménager l’aire de stationnement | » |
Bonifier et mettre en valeur les activités récréatives, contemplatives et sportives dédiées à divers utilisateurs (familles, enfants, personnes âgées) | » |
Mettre en valeur le secteur en encourageant les installations artistiques permanentes et éphémères | » |
Principe 1.2: Respecter la capacité du milieu à intégrer de nouveaux espaces coustruits et maintenir la cohérence de la forme urbaine et l'organisation spatiale lors de nouvelles insertions.
Priorité | |
Identifier les espaces propices ou non au développement par la création d’un plan directeur sur l’aménagement des propriétés vacantes ou sous-utilisées (réserve foncière, définition d’une vocation et des paramètres de développement ou de protection) | »»» |
Modifier les grilles de zonage en fonction des éléments suivants afin de permettre une meilleure intégration des nouvelles constructions:
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»»» |
Soumettre toutes nouvelles constructions aux objectifs et critères du PIIA pour l’ensemble de la zone PPU | »»» |
Modifier le règlement de zonage afin de permettre les opérations d’ensemble sur les terrains de plus de 2,000 m² | »» |
Principe 1.3: Diversifier l'offre d'habitation en fonction des besoins de la population
Priorité | |
Réaliser un plan directeur des besoins en habitation pour le Vieil-Arthabaska Avec l'aide des partenaires privés |
»» |
Principe 1.4: Axer la revitalisation du milieu sur une stratégie de développement durable
Priorité | |
Obliger la plantation d’arbres pour augmenter la canopée dans le secteur en modifiant la réglementation de zonage | »» |
Identifier les espaces de plantation de la ville | »» |
Intégrer des dispositions à la réglementation d’urbanisme concernant les techniques en matière de ruissellement des eaux de surfaces et pluviales et de diminution des îlots de chaleur | »» |
Procéder à la réalisation d’un plan de conservation des boisés et des milieux humides | » |
Principe 1.5: Gérer la croissance des institutions publiques présentes dans le Vieil-Arthabaska
Priorité | |
Créer une table de concertation invitant les acteurs institutionnels, municipaux et les citoyens à définir les balises de développement des grandes institutions du secteur Avec l'aide des partenaires institutionnels et des citoyens |
»»» |
Ligne directrice #2
Protéger et mettre en valeur le patrimoine architectural et naturel du Vieil-Arthabaska
Cette ligne directrice d’aménagement s’inspire du cadre bâti historique et pittoresque du Vieil-Arthabaska. Elle vise non seulement sa préservation, mais émet l’idée que celui-ci doit être valorisé afin d’accroitre le sentiment d’appartenance au quartier par ses citoyens.
Les paysages naturels et enchanteurs avoisinants du cadre urbain doivent également être mis en valeur pour préserver l’identité unique du Vieil-Arthabaska.
Principe 2.1: Préserver les bâtiments d'intérêt patrimonial
Priorité | |
Cibler les immeubles significatifs et mettre à jour le registre de l’inventaire patrimonial bâti Avec l'aide des propriétaires du secteur |
»»» |
Maintenir le programme de subvention existant et développer de nouveaux outils de valorisation du patrimoine bâti | »»» |
Principe 2.2: Révéler et valoriser les perspectives urbaines exceptionnelles
Priorité | |
Enrichir le règlement sur les PIIA grâce à une étude typomorphologique du Vieil-Arthabaska | »»» |
Vulgariser les résultats de l’étude typomorphologique en préparant des guides comprenant les caractéristiques urbaines et architecturales nécessaires à toutes rénovations et constructions | »»» |
Mettre en oeuvre un plan de mise en valeur des aménagements paysagers par la distribution de végétaux et de conseils professionnels | »» |
Procéder à la création d’un plan lumière pour la mise en valeur des principaux bâtiments patrimoniaux du secteur Avec l'aide des propriétaires du secteur |
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Principe 2.3: Valoriser les vitrines naturelles et riveraines
Priorité | |
Créer un réseau multifonctionnel, contemplatif et continu reliant les attraits naturels suivants:
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»»» |
Acquérir et mettre en valeur les milieux humides en lien avec la rivière Nicolet par l’aménagement d’un parcours sur pilotis et d’un centre d’interprétation de la faune et de la flore Avec l'aide des partenaires privés |
»»» |
Faciliter l’accès aux berges de la rivière Nicolet et aménager une plage urbaine | »»» |
Aménager un escalier permettant l’accès au Mont Arthabaska | »»» |
Favoriser le réaménagement et le développement du secteur près de l’intersection du pont Baril et de la rue Laurier Ouest Avec l'aide des partenaires privés |
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Protéger le boisé situé dans la continuité du Boisé Stein Avec l'aide des partenaires privés |
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Faire une étude de paysage permettant d’identifier des panoramas exceptionnels ainsi que des cônes de visibilité à partir ou vers le Mont Arthabaska afin de les protéger | » |
Étudier la possibilité de citer, comme biens patrimoniaux, certaines parties du parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur et du parc du Mont Arthabaska Avec l'aide du ministère |
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Ligne directrice #3
Bénéficier de la proximité des attraits naturels, touristiques et culturels comme levier de développement économique du Vieil-Arthabaska
Le Vieil-Arthabaska foisonne de milieux culturels et naturels pouvant servir de tremplin touristique régional.
Ce secteur, entre ville et campagne, est aussi une terre fertile de laquelle les producteurs locaux tirent une panoplie de saveurs du terroir propres à leur savoir-faire.
Ainsi, cette troisième ligne directrice d’aménagement vise à créer une atmosphère propice au développement de ces potentiels régionaux tout en créant une synergie économique avec l’activité commerciale locale.
Principe 3.1: Concentrer les accroître l'offre commerciale de proximité
Priorité | |
Embauche d’un commissaire au développement économique dédié au secteur commercial | »» |
Créer un programme d’encadrement afin de développer ou favoriser l’implantation, en partenariat avec le secteur privé, des commerces de proximité et d’ambiance de type "magasin général" ou "coopérative" alimentaire | » |
Principe 3.2: Mettre en valeur les produits et saveurs du terroir local
Priorité | |
Créer un pôle central en concentrant l’ensemble des fonctions commerciales, incluant la restauration et le divertissement, à l’intersection du boulevard des Bois-Francs Sud et de la rue Laurier Avec l'aide des partenaires privés |
»» |
Principe 3.3: Profiter de l'achalandage des secteurs récréotouristiques et culturels pour encourager le développement des entreprises commerciales locales
Priorité | |
Mettre en place un parcours thématique mettant en valeur le charme pittoresque des rues du secteur grâce à un système de repère physique implanté au sol Avec l'aide des organismes touristiques |
»»» |
Créer un centre d’interprétation sur l’agriculture biologique et la flore dans le parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur Avec l'aide du CETAB+ |
»»» |
Offrir aux commerçants et résidents du Vieil-Arthabaska un programme de soutien aux rénovations de façade et au design d’enseignes commerciales | »» |
Accroître l’offre d’activités événementielles, récréotouristiques et sportives au Mont Arthabaska | » |
Valoriser l’utilisation du pavillon du Mont Arthabaska Avec l'aide des organismes culturels et sportifs |
» |
Principe 3.4: Consolider le potentiel des attraits existants
Priorité | |
Exploiter les lieux de rassemblement en intégrant des programmes d’animation sur la culture (artistique et maraîchère) | »»» |
Ligne directrice #4
Améliorer l'accessibilité et les conditions de déplacement pour l'ensemble des usagers
Cette dernière ligne directrice d’aménagement vise à mettre en place une série d’interventions qui, à terme, faciliteront la mobilité et l’accessibilité du secteur.
Ces stratégies assureront la cohabitation harmonieuse entre tous les moyens de déplacement sans négliger leur aspect sécuritaire.
Aussi, elles incluront des concepts d’aménagement novateur assurant le verdissement et la durabilité des liens de mobilité.
Principe 4.1: Optimiser l'offre de stationnement du Vieil-Arthabaska
Priorité | |
Instaurer un système de vignette permanente pour les résidents avoisinants de l’hôpital | »»» |
Reconfigurer les espaces de stationnement en bordure de la rue des Hospitalières et y introduire des éléments végétalisés | »»» |
Réaliser une étude sur les besoins en stationnement dans le secteur | »»» |
Principe 4.2: Offrir une signalisation distinctive facilitant les déplacements
Priorité | |
Concevoir une signalisation directionnelle originale menant vers les sites touristiques, les parcs, les réseaux multifontionnels et les stationnements publics dans le respect de la signalisation globale de la ville | »»» |
Faciliter l’accès au stationnement sur rue grâce à l’élaboration de panneaux et de marquage au sol indiquant clairement les emplacements autorisés ainsi que leur condition d’utilisation | »»» |
Identifier formellement les points d’entrée du boisé Stein, du parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur, du parc du centre communautaire et des principaux attraits touristiques | »»» |
Aménager les entrées de ville pour marquer le Vieil-Arthabaska | »» |
Principe 4.3: Maximiser le potentiel des liens multifonctionnels en place
Priorité | |
Poursuivre le lien multifonctionnel de la rue Girouard jusqu’au centre-ville et aménager de nouveaux liens actifs afin de les mettre en réseaux entre les générateurs d’achalandage | »»» |
Principe 4.4: Sécuriser les déplacements dans le Vieil-Arthabaska
Priorité | |
Reconfigurer l’intersection du boulevard des Bois-Francs Sud et de la rue Laurier | »»» |
Accroitre la visibilité des passages piétonniers Avec l'aide du Ministère des Transport du Québec |
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Réaménager l’intersection de la rue Laurier Ouest et de la route 161 | » |
Mettre en place des mesures d’apaisement de la circulation routière, lorsque requis (exemple: saillie végétalisée) | » |
Principe 4.5: Favoriser une mobilité durable
Priorité | |
Augmenter et améliorer le transport collectif en collaboration avec les générateurs d’achalandage afin de mieux les desservir Avec l'aide des partenaires |
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Le concept d’organisation spatiale traduit spatialement la vision d’aménagement du Vieil-Arthabaska, en fonction des orientations et des objectifs décrits à la section précédente. Il illustre schématiquement l’organisation générale projetée des interventions structurantes qui pourront être mises en oeuvre par la Ville et les intervenants concernés.
Les autorités municipales doivent, afin d’assurer la mise en oeuvre des diverses stratégies présentées dans ce PPU, modifier certains éléments de la réglementation d’urbanisme.
Ces changements règlementaires apporteront les outils nécessaires afin d’encadrer la revitalisation et le développement du secteur du Vieil-Arthabaska particulièrement en ce qui concerne l’encadrement des marges de recul avant, les usages autorisés et la densité d’occupation du sol.
De plus, la Ville de Victoriaville désire détailler certaines propositions d’aménagement dans le secteur du Vieil-Arthabaska en matière de mobilité active, de création de lieux de rassemblement ainsi que dans l’élaboration et la mise en place d’un réseau reliant les principaux attraits naturels entre eux.
Enfin, l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU) dans le secteur du Vieil-Arthabaska permettra aux instances municipales de se doter d’outils financiers et légaux tels un programme d’acquisition d’immeubles.
Celui-ci permettra à la Ville d’acquérir, de gré à gré ou par expropriation, tout immeuble situé à l’intérieur des limites du PPU aux fins de la réalisation de ce PPU.
La Ville peut également aliéner ou louer ces immeubles aux fins prévues au présent PPU.
En parallèle à ce programme, la loi permet à la Ville d’imposer, pendant la démarche de planification de l’aménagement du territoire, une réserve à des fins publiques pour une période initiale de deux ans.
Celle-ci est renouvelable pour deux années supplémentaires. Outre les réparations, cette réserve prohibe toute construction, amélioration ou addition sur l’immeuble en faisant l’objet.
Pour en savoir davantage sur changements à l'affectation du territoire, à la densité d'occupation et aux hauteurs (PDF, 65 Mo)
Mobilité active
La Ville de Victoriaville désire accroître la part du transport actif dans l’ensemble des déplacements effectués sur son territoire.
C’est pour cela qu’elle projette l’aménagement d’un lien multifonctionnel longeant la rivière Nicolet de la rue Laurier Ouest jusqu’à son centre-ville.
Ce réseau empruntera certains tronçons déjà construits à l’extérieur du territoire du Vieil-Arthabaska afin de se rendre à destination.
Également, les autorités municipales planifient de créer des liens cyclables, en chaussée partagée, sur les rues Laurier Ouest, Curé-Suzor ainsi que sur le boulevard des Bois-Francs Sud permettant ainsi de rejoindre les liens multifonctionnels déjà construits, sur le boulevard des Bois-Francs Sud ainsi que sur la rue Girouard, menant également au centre-ville.
Lieux de rassemblement
Afin de bonifier la qualité de vie des résidents et des visiteurs du secteur, les autorités municipales désirent créer des lieux de rassemblement.
Ceux-ci pourront être localisés aux pourtours d’attractions existantes ou à venir.
Ces lieux seront également reliés entre eux grâce à la mise en place de sentiers naturels et de liens en chaussée partagée ou grâce aux trottoirs existants.
Ces derniers seront situés, approximativement, aux endroits suivants:
- Au Parc du centre communautaire;
- À l’intersection du boulevard des Bois-Francs Sud et de la rue des Hospitalières;
- À l’intersection de la rue Laurier Ouest et du boulevard des Bois-Francs Sud;
- Près de l’église Saint-Christophe d’Arthabaska;
- Dans le parc du Boisé des Frères du Sacré-Coeur;
- À l’intersection de la rue Laurier Ouest et de la route 161.
Mise en réseaux des attraits naturels
Le secteur du Vieil-Arthabaska regorge d’espaces naturels à contempler.
Ces milieux sont cependant coupés les uns des autres et aucun lien actif ne permet de les parcourir.
La Ville de Victoriaville désire remédier à cette situation en offrant à tous des sentiers multifonctionnels sécuritaires qui permettront de se balader dans l’ensemble des parcs et espaces verts du Vieil-Arthabaska et ce, en site propre.
Ainsi, ces sentiers nature seront interconnectés et donneront la possibilité aux résidents et visiteurs d’explorer la richesse des espaces naturels.
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