Bon voisin, bon oeil pour favoriser le sentiment d’appartenance à son quartier
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"Bon voisin, bon oeil devrait favoriser les échanges entre les citoyennes et citoyens du quartier et par le fait même amener une quiétude et un sentiment de sécurité.
Ce programme est déjà implanté dans plusieurs municipalités du Québec, notamment au sein même de la MRC d’Arthabaska, et les résultats semblent des plus positifs.
Nous l’expérimenterons donc au sein du district 3 et en ferons l’analyse après quelques mois avant de déployer ou non ledit programme à l’entièreté du territoire", évoque monsieur Patrick Paulin, conseiller municipal du secteur Charles-Édouard-Mailhot.
Vigilance citoyenne
Bon voisin, bon oeil consiste à observer des faits, à les relater et à porter une attention particulière aux situations anormales, comme une voiture qui circule à basse ou haute vitesse, un individu qui flâne autour de voitures ou de résidences ou encore une maison très fréquentée.
Le tout peut être fait de façon anonyme ou non, afin d’obtenir un suivi.
Une fois la situation rapportée à la Ville de Victoriaville, un suivi sera effectué par les autorités compétentes.
"Il est important de préciser que dans le cas d’une urgence, la population ne doit jamais hésiter et composer immédiatement le 9-1-1. Bon voisin, bon oeil permet de fournir des outils additionnels de prévention, de briser l’isolement de certains résidents, de soutenir les initiatives citoyennes et de favoriser le rapprochement communautaire.
En fait, chacun joue un rôle majeur en observant son entourage, en dénonçant une présence indésirable ou des comportements inhabituels", mentionne le capitaine Cédrick Brunelle de la Sûreté du Québec.
Une collaboration avec le Cégep de Trois-Rivières
Le département des techniques policières du Cégep de Trois-Rivières a accepté de collaborer à l’implantation du projet-pilote.
Ainsi, cinq étudiants inscrits au cours Stratégies d’intervention ont eu pour projet de dresser le portrait de la criminalité du district Charles-Édouard-Mailhot et de suggérer des initiatives qui pourraient favoriser le bon voisinage.
"Cet exercice est enrichissant tant pour les étudiants, qui ont l’opportunité de mettre en pratique leurs connaissances, que pour nous, qui bénéficions de pistes de résolution de problèmes", ajoute le capitaine Brunelle.
Un comité de surveillance de quartier
Un comité de surveillance de quartier formé par des citoyens bénévoles, parrainés par la Sûreté du Québec et la Ville de Victoriaville, a été créé au début de l’année afin de faire des observations ciblées et d’effectuer un suivi auprès des autorités.
À noter que l’identité des participants demeurera confidentielle en tout temps.
"Le but n’est aucunement de devenir excessif dans nos observations, mais plusieurs expériences démontrent que l’action concertée des citoyens et des policiers peut contribuer à prévenir et à diminuer le nombre de vols par effraction et, par conséquent, à améliorer la qualité de vie et le sentiment de sécurité des citoyens.
Une belle qualité de vie règne à Victoriaville, mais si ce programme permet d’améliorer encore plus les liens entre résidents du quartier, ce sera déjà très bénéfique", conclut le maire de Victoriaville, monsieur André Bellavance.
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